Hâte de lire votre commentaire des travaux de la commission sur l'avenir des finances publiques. Merci pour cette analyse sur la "mauvaise dette", rarement (jamais ?) quantifiée.
Merci beaucoup pour ce post vraiment très intéressant et bien construit qui répond à beaucoup
de mes questions. Il y a toutefois un élément de vos calculs qui m'interroge, à savoir le choix de retenir l'investissement net et non brut comme "bonne dette". Pourquoi s'endetter pour maintenir à niveau les équipements existants serait moins justifié que pour en construire de nouveaux ?
S'endetter pour réhabiliter l'ensemble des ponts afin de maintenir le niveau de l'actif public me semble par exemple avoir des bénéfices socio-économiques de long-terme certains.
La question se pose d'autant plus en France, caractérisée par un haut niveau d'équipements publics : l'effort d'investissement pour parvenir au "zéro net" doit être déjà élevé, et l'utilité marginale des nouveaux projets est décroissante. Enfin, chaque investissement dans des équipements nouveaux induit des coûts de fonctionnement, qui risquent d'être financés par de la "mauvaise dette".
L'idée est que seul l’investissement net a pour contrepartie un accroissement du stock de capital public. Cela ne signifie pas pour autant qu'il ne faut pas maintenir à niveau les équipements existants mais que c'est uniquement quand l'effort d'investissement fait progresser le capital public qu'on a une contrepartie à l'actif. Si le sujet vous intéresse, O. Blanchard a publié en 2004 un article assez détaillé sur ce thème : https://econpapers.repec.org/paper/cprceprdp/4220.htm
Hâte de lire votre commentaire des travaux de la commission sur l'avenir des finances publiques. Merci pour cette analyse sur la "mauvaise dette", rarement (jamais ?) quantifiée.
Bonjour,
Merci beaucoup pour ce post vraiment très intéressant et bien construit qui répond à beaucoup
de mes questions. Il y a toutefois un élément de vos calculs qui m'interroge, à savoir le choix de retenir l'investissement net et non brut comme "bonne dette". Pourquoi s'endetter pour maintenir à niveau les équipements existants serait moins justifié que pour en construire de nouveaux ?
S'endetter pour réhabiliter l'ensemble des ponts afin de maintenir le niveau de l'actif public me semble par exemple avoir des bénéfices socio-économiques de long-terme certains.
La question se pose d'autant plus en France, caractérisée par un haut niveau d'équipements publics : l'effort d'investissement pour parvenir au "zéro net" doit être déjà élevé, et l'utilité marginale des nouveaux projets est décroissante. Enfin, chaque investissement dans des équipements nouveaux induit des coûts de fonctionnement, qui risquent d'être financés par de la "mauvaise dette".
Merci d'avance pour vos éclairages
Bonjour,
L'idée est que seul l’investissement net a pour contrepartie un accroissement du stock de capital public. Cela ne signifie pas pour autant qu'il ne faut pas maintenir à niveau les équipements existants mais que c'est uniquement quand l'effort d'investissement fait progresser le capital public qu'on a une contrepartie à l'actif. Si le sujet vous intéresse, O. Blanchard a publié en 2004 un article assez détaillé sur ce thème : https://econpapers.repec.org/paper/cprceprdp/4220.htm